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michel vuillermoz - Page 2

  • On ne choisit pas sa famille

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    Alexandra & Kim (Helena Noguerra & Muriel Robin) sont en couple depuis un bon moment déjà et elles ont décidé de devenir parents en adoptant la petite Maily (Maily Florentin Dao) ; une thaïlandaise orpheline depuis la disparition de son grand-père. Cependant, les lois ont changé et une personne célibataire ne peut plus adopter un enfant aussi ont-elles besoin d’un homme capable de jouer le rôle du mari de Kim pour obtenir la garde de cette petite fille. Après avoir demandé ce service à tout leur entourage et essuyé autant de refus, elles n’ont plus d’autre choix que de solliciter l’aide de César (Christian Clavier), le frère d’Alexandra mais pas sur qu’il s’agisse là d’une très bonne idée …

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    Petite introduction ; cette comédie dans laquelle on retrouve Christian Clavier est également sa première réalisation ce qui peut déjà constituer 2 gros handicaps ! Comment prétendre le contraire lorsqu’on se retrouve devant un tel ramassis de niaiseries. Entre les personnages plus caricaturaux les uns que les autres, un humour tellement dépassé qu’on se croirait revenu dans le début des années 1990 ; Clavier n’a pas peur du ridicule et cela vaut mieux car il est totalement empêtré dedans ! Si On ne choisit pas sa famille, on est heureusement libre d’aller voir ou non ce bon vieux navet indigeste.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre le pompiste, le garagiste et un importateur exclusif de Lancia !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • J’aime regarder les filles

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    1981. Notre pote Primo (Pierre Niney) est lycéen à Paris où il vit dans une petite chambre payée par ses parents. Les épreuves du bac approchent à grands pas et après un premier échec l’année dernière, il n’a plus le droit à l’erreur. Ce week-end, il avait l’intention de rendre visite à ses parents puisqu’il doit également aller voter dans le cadre des élections présidentielles. Hélas, les choses se passent mal avec son père et Primo retourne à Paris dans la précipitation et lorsque la nuit tombe, il décide de s’incruster dans une soirée. Sur la piste de danse il n’y a que des jeunes bourgeois pour qui l’argent n’est pas un souci et c’est là qu’il va tomber littéralement amoureux de Gabrielle (Lou de Laâge). Bien évidemment, cette dernière ne connait pas la véritable situation du jeune garçon qui va tout faire pour maintenir l’illusion.

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    Avec son titre qui fait référence à la célèbre chanson de Patrick Coutin, on se doute bien qu’il y a de l’amour dans l’air dans ce premier film de Frédéric Louf. Une énième comédie romantique semble donc se profiler sur nos écrans mais J’aime regarder les filles dévoile vite sa particularité. L’histoire prend en effet place au début des années 1980 et plus précisément avec l’accès au pouvoir de François Mitterrand soit l’entrée dans une ère socialiste redoutée par certains français. A travers le portrait de Primo, personnage attachant et interprété avec nonchalance par Pierre Niney, c’est une romance aux allures parfois étranges qu’on nous dévoile qui ne séduira pas l’ensemble des spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à manger une pêche avec des couverts.

  • La princesse de Montpensier

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    1562, une guerre soudaine éclate de nouveau entre Catholiques & Huguenots. Pour le Comte de Chabannes (Lambert Wilson), ces atrocités n’ont que trop durer et après avoir fait verser le sang d’une femme enceinte, il décide de se retirer. En cours de route, il croise le prince Philippe de Montpensier (Grégoire Leprince Ringuet), son ancien disciple. Philippe est sur le point d’épouser Marie de Mézières (Mélanie Thierry) qui était jusqu’ici promise à la famille de Guise, une nouvelle qui rend fou de colère Henri (Gaspard Ulliel). Bien que Marie ait été promise à son frère Mayenne (César Domboy), Henri éprouvait pour elle de l’amour, un sentiment qui était partagé. Forcée d’épouser Philippe, la princesse de Montpensier ne cessera d’aimer Henri.

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    Le piège des films d’époque c’est de plonger parfois le spectateur dans un profond ennui, ceci est d’autant plus vrai quand c’est le cinéma français qui s’y attelle. Bertrand Tavernier réussit toutefois à sauver les meubles grâce à un très beau casting dans l’ensemble que ce soit Lambert Wilson, Mélanie Thierry ou encore le toujours précieux Michel Vuillermoz et la découverte de Raphaël Personnaz. Un bémol sur la prestation de Grégoire Leprince-Ringuet, un tantinet trop docile pour véritablement être convainquant en Prince tyrannique (mais amoureux). Drôle d’histoire en tout cas que celle de La princesse de Montpensier, une belle leçon d’histoire mais qui ne nous épargne pas de quelques longueurs.

     

    Il faut le voir pour : Etre bien heureux que les nuits de noces ne se passent plus comme à l’époque !

  • Les herbes folles

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    Tout a commencé un matin où Marguerite Muir (Sabine Azéma) était sortie pour s'acheter de nouvelles chaussures, en sortant du magasin, elle s'est fait voler son sac à main. Quelques temps après, Georges Palet (André Dussolier) trouve un portefeuille rouge à coté de sa voiture appartenant justement à Marguerite. Après avoir longuement tergiversé et tenter de joindre la propriétaire, il décide de remettre l'objet en question à la police mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Lorsque Marguerite appelle Georges pour le remercier, celui-ci ressent comme de la déception et la traite avec un certain mépris. Tout de suite après, il s'en veut de s'être comporté ainsi et décide donc de lui écrire une lettre pour s'excuser.

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    Le dernier film d'Alain Resnais a de quoi nous décontenancer transformant un banal fait divers en un rocambolesque numéro de duettiste mené par les inséparables Sabine Azéma & André Dussolier. Au départ, on se laisse amuser par les tribulations de Georges tantôt en époux sage tantôt en psychopathe refoulé se retenant de tuer cette femme qui l'obsède. La suite est moins réjouissante, baisse de rythme accompagné d'un scénario plutôt obscur et Les herbes folles se transforment en mauvaises herbes. L'adaptation du roman de Christian Gailly ne restera pas dans les mémoires et à moins d'être un fan du réalisateur et du duo Azéma/Dussolier, c'est un film dont on peut facilement se dispenser !

     

    Il faut le voir pour : Ne surtout plus ramasser les portefeuilles trouvés par terre !

     

  • Le dernier pour la route

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    Le matin se lève à peine pour notre pote Hervé (François Cluzet) et il a déjà besoin de son verre de vin blanc pour attaquer la journée. Plus tard, il descend quelques bières histoire de tenir le coup car c’est un jour spécial ; il entre en cure afin de combattre son addiction. Hervé est alcoolique. C’est ainsi qu’il est venu passer quelques semaines dans cet institut spécialisé car sa famille ne supportait plus la vie qu’il lui faisait mener. Dans un premier temps, il a refusé de voir la vérité en face mais il a bien fallu qu’il se rende à l’évidence que son comportement a eu des effets dévastateurs sur sa femme et son fils. Il doit changer.

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    En adaptant le roman autobiographique d’Hervé Chabalier, le réalisateur Philippe Godeau s’attaque à au sujet délicat de l’alcoolisme et ses dérives perverses. Le dernier pour la route n’a pas la prétention de nous sensibiliser sur les effets dévastateurs de l’alcool mais plutôt à mieux nous faire comprendre la détresse dans laquelle se retrouvent plongés les victimes comme Hervé. A coups de flashbacks, on découvre le calvaire du personnage mais l’histoire générale reste d’une grande monotonie et en tant que spectateur on trouve le temps long. À défaut de nous dégouter de l’alcool, le film donne plutôt envie d’aller se chercher une petite bière pour supporter tout ça !



    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un film peut aussi vous saouler.

  • Ça se soigne ?

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    Il est riche, célèbre, marié à une femme merveilleuse, a un travail qui le passionne et pourtant notre pote Tom Bledish (Thierry Lhermitte) fait une dépression ! Aussi imprévisible que redoutable, cette maladie va mettre ne péril sa carrière de chef d’orchestre ainsi que sa vie maritale. Sa femme Adrienne (Julie Ferrier) est sur le point de réaliser son plus grand rêve : voyager dans l’espace malheureusement l’état de forme de son mari risque de faire capoter ses projets. Pour son bien comme pour celui des autres, il va falloir le guérir au plus vite. Les médecins se succèdent, chacun avec leur traitement mais rien n’y fait, à se demander si ça se soigne !

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    Une maladie dont on entend de plus en plus parler actuellement, la dépression est un mal difficile à identifier et à guérir. Ça se soigne ? aborde le sujet avec beaucoup d’humour reposant sur un brin de caricature faisant de ce film une bonne blague plutôt qu’un vrai remède. On reprend les ficelles connues d’une comédie sans aller plus loin et on laisse ensuite agir le sympathique Thierry Lhermitte s’agiter pour nous faire rire. Certainement pas le film indispensable du moment mais un agréable divertissement dans lequel Julie Ferrier se démarque et fait entrevoir ses qualités de comédienne après sa belle prestation dans Didine.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des feux tricolores.